lundi 30 septembre 2019

ROUEN-POLLUTION

Un habitant du Petit-Quevilly, le 26 septembre face au panche de fumée provoqué par l’incendie de l’usine Lubrizol.

Cet incendie de l'usine Lubrizol d'additifs pour les huiles des moteurs et des mécaniques suscite beaucoup de réactions et inquiète la population à juste titre. 

Cette usine, classée Seveso seuil haut,  est à 400 mètres du centre-ville de Rouen et provoque donc une multitude de commentaires plus ou moins crédibles avec des rumeurs incontrôlables allant toutes vers une dramatisation de la situation.

La piste criminelle serait pour l'heure la plus vraisemblable, mais qui sait ? C'est à l'enquête judiciaire qu'il revient de découvrir les causes réelles de cette catastrophe.

Comme toujours, il faut rester très prudent quant-aux rumeurs.

Contrairement à ce qu'avance des hypothèses invraisemblables, il n'y a pas de benzène dans la composition des produits de cette usine d'additifs et le nuage noir impressionnant est retombé sous forme de suie dont la toxicité serait moins grave que l'on le dit. 

Les produits dangereux ont été brûlés, Ils ne se sont pas évaporés. Ils sont retombés sous forme de suie lavable par la pluie... Donc soyons sérieux et objectifs ce qui ne nous empêche pas d'être vigilants et d'écouter les responsables compétents. Les agriculteurs, les commerçants, les artisans, les restaurateurs sont pour le moment les plus gravement touchés en subissant un préjudice important. Le gouvernement affirme qu'ils seront intégralement dédommagés.

Quant-aux mauvaises odeurs, elles sont dues au gaz servant d'avertisseur et si celles-ci provoquent des effets désagréables (c'est leur raison d'être) ils ne sont qu'éphémères. Je peux témoigner que cela sentait très mauvais mais que je ne fus pas incommodé alors que ma santé est très fragile sur le plan respiratoire.

Si comme le dit une certaine presse, ce nuage avait été très toxique, ce serait des centaines de victimes qu'aujourd'hui nous compterions. Il n'y en a aucune !  Alors, il faut être rationnel.

Le préfet a certainement eu un mot malheureux en disant que la qualité de l'air était proche de l'habituel... Il a oublié l'odeur dans sa communication... Il a fait l'impasse sur le ressenti et s'est donc décrédibilisé par rapport à la population.

Cependant, proche d'un pompier et d'un élu du Département, je pense que mes sources d'informations sont fiables et qu'il faut se garder de toute exploitation politique-écologique et démagogique... La vérité ne peut sortir que d'analyses scientifiques fiables et tant qu'elles n'ont pas donné leurs conclusions à la Justice, c'est du verbiage accompagné de toutes sortes de manipulations de la population que nous subissons.

J'habite tout près d'une entreprise de stockage de ce type Seveso. J'ai acheté ma maison en toute connaissance de cause et ces produis, dont certains vraiment très dangereux, ne sont qu'à cent mètres mais les procédures de sécurité sont telles que je dors tranquillement depuis trente ans. Il est pris des précautions de sauvegarde de l'environnement tellement strictes que Montville est un bourg plus écologique que beaucoup d'autres. 

Je ne suis pas compétent, mais un simple citoyen qui s'interroge.

Donc  l'exploitation médiatique d'un tel événement industriel, accidentel ou criminel, est à prendre avec un certain relativisme ou recul. 

Les analyses sont en cours, faites par les service de l'Etat et judiciaires, les experts de l'entreprise, des laboratoires indépendants...On attend donc leurs analyses objectives. 

La vérité sera rendue publique, car garder secret certains éléments serait irréaliste, et je pense qu'elle rassurera la population mais que les agitateurs de tous poils continueront à vouloir faire peur...
Affaire à suivre donc.