la nature est réduite à l'entourage et non plus à son milieu.
Les touristes ne peuvent parler que d'environnement car ils ne perçoivent que l'écosse de l'arbre et ignorent tout de sa vie. Si cette superficialité se comprend de la part de passants, elle devient absurde pour les habitants sédentaires qui vivent dans un milieu.
L'homme s'accomplit à l'intérieur d'un milieu vivant qu'il doit découvrir et tirer partie en le respectant. C'est dans ce sens que la spiritualité qui l'anime peut équilibrer sa vision du monde et donc sa présence dans son milieu. C'est l'approche anthropologique des peuples des forêts d'Amérique latine, des nomades d'Afrique, des peuplades du grand Nord et de tous les civilisations dites "premières".
C'est l'antithèse éclairante d'une pseudo-vision écologique des gauchisants politiques français.
On est loin de toute idéologie écologique, de toute ambition politique. C'est une question de bon sens et de survie.
L'incendie de l'usine Lubrizol à Rouen n'a pas fini de nous interpeller sur les enjeux collectifs des équilibres à trouver et préserver entre les activités nécessaires à la société urbanisée et tout simplement la qualité du milieu.
L'emploi et l'essor économique face à la santé publique sont, par exemple, tous les enjeux d'une prise de conscience de la préservation de la ceinture forestière qui entoure la cité.