dimanche 19 janvier 2020

LUBRIZOL EN QUESTION ?

Quatre mois après la catastrophe industrielle de Lubrizol, il ne m'appartient pas de polémiquer sur ses causes et  ses conséquences car je ne possède aucune compétence me permettant d'y prendre part.




Cependant comme la population, j'ai pris conscience que le département de Seine-Maritime est le milieu qui concentre le plus grand nombre d'entreprises de type Seveso sur le territoire français. 

Si  sur le plan économique cela montre son dynamisme, sur le plan de la sécurité civile une grande interrogation émerge.

Bien sûr les écologistes de tous poils se sont dressés sur leurs ergots comme des coqs impuissants et démagogiques. Leurs cris ne font pas avancer l'amélioration de la prise en compte des dangers. L'idéologie écologiste politique n'a en rien éclairer le dossier Lubrizol car ce  n'est pas en gueulant qu'on agit efficacement. C'est mon premier constat.





Ensuite le cafouillage de la communication révéla trois aspects des défaillances à tous les échelons des responsabilités.

1. Les médias ont accentué l'angoisse par leur manque d'objectivité car ils ont rendus compte des événements sans le recul des résultats des analyses.

2. La population n'est pas préparée à faire face à ce type de catastrophe. Aucune consigne de prévention et de sauvegarde ne lui est donnée,  aucun exercice de sécurisation ne lui permet d'apprendre à agir lucidement. 

Ignorante et livrée à elle-même, la population réagit avec sa panique légitime et l'expression de ses fantasmes donnant naissance à toutes sortes de rumeurs.

Dans une zone Seveso l'autorité publique doit former la population aux bons réflexes par des exercices ponctuels et réguliers. C'est une exigence éducative nouvelle concernant toutes les générations. 

3. Enfin, le désarroi de l'autorité publique s'est traduit dans sa communication maladroite donnant l'impression d'opacité, de mensonge et d'incompétence.




Donc en tant que citoyen, je demande que nous soyons formés pour bien réagir en cas de catastrophe industrielle et je demande que des protocoles d'informations soient clairement définis.

Si une enquête judiciaire ne doit pas être médiatique car il est nécessaire qu'elle soit protégée par le secret de ses investigations. Mais la communication des autorités doit être claire pour être crédible.

Je viens de relire mon article du mois de septembre, je n'en retirerai pas une virgule même si je me suis parfois trompé. ( 20 janvier 2020)